Le métier de soudeur varie énormément selon les applications. SOGECA THERM compte parmi ses collaborateurs 2 soudeurs spécialisés en chauffage urbain, dont un, Lilian Gaillard, qui possède la Certification Ressuage niveau 2, devenu désormais Chef de chantier.

Zoom sur cette certification et son parcours.

 

QU’EST-CE QUE LE RESSUAGE ?

 

Le ressuage est une technique de contrôle de la qualité des soudures. Elle permet de détecter des discontinuités ouvertes et débouchant en surface sur tous matériaux métalliques, sur de nombreux matériaux minéraux (verres, céramiques) et également sur certains matériaux organiques.

Cette technique nécessite une mise en œuvre rigoureuse pour garantir une sensibilité optimale. Elle consiste à réaliser des essais non destructifs en projetant un produit via une bombe. Puis à l’aide d’un second produit ayant un effet buvard, il faut faire “ressuer” le tout, c’est à dire ressortir de la porosité. La largeur de la « tâche » en surface est liée à la taille de la porosité et permet de visualiser les défauts superficiels de la soudure.

Elle nécessite une certification, délivrée par COFREND, un organisme indépendant, que Lilian Gaillard a obtenu l’an passé.

Technique de ressuage SOGECA THERM

 

DU SOUDEUR À L’ENCADRANT : UN ASSEMBLAGE D’EXPÉRIENCES

Après une formation de soudeur à l’arc basique et au TIG sur acier à l’AFPA à 24 ans, Lilian a fait de la soudure son métier. Entré dans le Groupe TELLOS via la filiale SOGECA il y a 15 ans, il est désormais Chef de chantier chez SOGECA THERM. Il encadre les équipes et a également dans ses missions le contrôle des soudures. Il ne soude plus mais son expérience terrain lui confère une expertise importante dans son métier.

Il a effectué au fil de sa carrière différentes missions en France et Europe (Suisse, Hollande, Belgique) pour de la pose d’eau potable, dans le domaine pharmaceutique, la pétrochimie ou encore le gaz haute pression.

Avec SOGECA THERM, il participe à la pose de réseaux de chaleur basse pression en tubes isolés, haute pression à vapeur ou avec de l’eau surchauffée, simple enveloppe (dans des caniveaux ou des galeries) ou double enveloppe.

Mais, selon ses dires, il n’y a pas que l’aspect soudage qui compte. L’aspect technique est également très important : il faut en effet savoir lire des plans, comprendre l’environnement et ses contraintes… Afin de réaliser un travail optimal.

« Dans le domaine pharmaceutique par exemple, l’hygiène est très importante puisque l’on évolue dans un milieu quasi stérile, alors que la contrainte des réseaux de chaleur urbains sont plutôt relatives à la météo et à l’environnement extérieur ; les chantiers se font par tous les temps, qu’il neige, pleuve ou vente ! ».

De la Soudure au ressuage

 

UNE DIZAINE D’ANNÉES POUR DEVENIR UN SOUDEUR ACCOMPLI

Les Soudeurs à l’arc complètent leurs acquis surtout grâce à l’expérience terrain.

Si l’on prend l’exemple du procédé cellulosique : il n’y a pas vraiment de centre de formation qui apprend cette technique, car il s’agit d’un procédé qualitatif, mais surtout très productif. Il faut faire vite, et très bien, ce qui s’apprend uniquement sur le terrain.

« J’ai moi-même appris la soudure cellulosique ainsi. On m’a montré la base afin de connaître le process. Ensuite, il n’y a pas de secret, pour apprendre, il faut pratiquer pendant ET en-dehors du travail. C’est un métier-passion auquel il faut vraiment s’intéresser. Il nécessite rigueur, précision et patience. Ensuite, si on le souhaite, il est possible d’évoluer vers de l’encadrement et/ou du contrôle. »

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